Naviguer en ligne présente de nombreux avantages mais comporte aussi des risques. Face à la multiplication des sites, vérifier la fiabilité d’un site devient essentiel avant de passer commande, jouer ou simplement prendre le temps d’en lire le contenu. En étant attentif à certains critères comme la réputation, la qualité des informations, les conditions de vente ou la sécurité des paiements, on limite le risque d’arnaques.
La réputation du site
Pour s’assurer de la fiabilité d’un site marchand, il est judicieux de consulter des forums spécialisés où des internautes partagent leurs expériences d’achat. Ces retours authentiques permettent d’avoir un aperçu concret de la qualité du service, des produits et du sérieux du vendeur.
Les avis laissés par d’autres acheteurs constituent une précieuse source d’information pour se forger une opinion sur un site. Des commentaires positifs récurrents sur la rapidité de livraison, le service après-vente ou la conformité des articles sont de bons indicateurs. A l’inverse, des récits d’arnaques, de produits non reçus ou de difficultés à se faire rembourser doivent alerter.
Recouper les informations sur plusieurs sources fiables
Il est recommandé de ne pas se contenter d’une seule source d’avis mais de recouper les informations sur plusieurs sites de confiance. Cela permet d’avoir une vision plus objective et nuancée de la réputation d’un vendeur.
Des sites web de défense des consommateurs comme UFC-Que Choisir ou 60 Millions de Consommateurs réalisent régulièrement des enquêtes et des comparatifs sur les sites marchands. Ils peuvent alerter sur des pratiques douteuses ou au contraire rassurer sur le sérieux de certaines enseignes. Des magazines HIGH-TECH comme 01net, Les Numériques ou ZDNet testent aussi des e-commerçants et partagent leurs retours d’expérience.
La qualité du contenu et de l’interface
Au-delà de la réputation générale d’un site, il faut aussi être vigilant à la qualité des descriptifs produits, notamment pour trouver des casinos en ligne crypto fiables. Des fiches incomplètes, imprécises voire truffées de fautes d’orthographe ne sont pas un gage de sérieux. Un vendeur professionnel se doit de soigner ses présentations.
Un site fiable met à disposition de ses clients un service client facilement joignable, par différents canaux. La présence d’un numéro de téléphone, d’une adresse e-mail ou d’un chat est un bon signe. Il est aussi judicieux de tester la réactivité du service avant un achat.
Poser une question sur un produit, un délai de livraison ou une modalité de paiement permet de voir si des conseillers sont disponibles et compétents. Des réponses rapides, claires et personnalisées rassurent sur le professionnalisme du site. A l’inverse, des mails sans réponse, des messages d’erreur ou des centres d’appels injoignables doivent inquiéter.
Les mentions légales et conditions de vente
Tout site marchand est légalement tenu de s’identifier clairement auprès des internautes. Les mentions légales doivent obligatoirement indiquer la raison sociale de l’entreprise, son adresse, son numéro SIRET et ses coordonnées de contact.
Un clic sur le numéro SIRET doit renvoyer vers la fiche de l’entreprise sur le site gouvernemental infogreffe.fr. Cette vérification permet de s’assurer que la société est bien immatriculée au Registre du Commerce. L’absence de ces informations, des coordonnées fantaisistes ou un numéro SIRET invalide sont des signaux d’alerte forts sur le manque de fiabilité d’un site.
Lire attentivement les CGV, les modalités de rétractation et garanties
Au-delà des mentions légales, un site de confiance doit détailler clairement ses Conditions Générales de Vente (CGV). Ce document contractuel précise les droits et obligations du vendeur et de l’acheteur. Il doit notamment mentionner les modalités de paiement, de livraison, de rétractation et de garantie.
Il faut être vigilant sur les délais de livraison annoncés, les frais de port facturés et les pays expédiés. Dans le HIGH-TECH, les garanties constructeur et les extensions de garantie doivent être explicites. Le droit de rétractation de 14 jours, imposé par la réglementation européenne sur la vente à distance, doit aussi être respecté. Des CGV incomplètes, confuses ou trop succinctes peuvent indiquer un site peu fiable.
Les caractéristiques du produit
Pour évaluer la fiabilité d’un produit HIGH-TECH, il est utile de se référer à des tests comparatifs menés par des organismes indépendants. En France, des magazines comme Que Choisir, 60 Millions de consommateurs ou Capital testent régulièrement des produits électroniques et électroménagers selon des protocoles rigoureux.
La présence de certains labels et certifications est aussi un gage de qualité et de fiabilité. Le marquage CE est obligatoire et atteste de la conformité d’un produit aux exigences européennes en matière de sécurité, de santé ou d’environnement. D’autres labels plus spécifiques au HIGH-TECH comme Energy Star (efficience énergétique), TCO (ergonomie et recyclabilité) ou THX (qualité audio/vidéo) valorisent des produits respectant certains critères de performance.
Comparer les offres et tarifs sur des sites marchands de référence
Avant d’acheter sur un site méconnu, il est prudent de comparer les caractéristiques et tarifs avec ceux pratiqués par des acteurs reconnus du e-commerce. Si un prix défie toute concurrence, cela doit alerter sur un risque d’arnaque ou de produit non conforme.
Sur des sites généralistes comme Amazon, CDiscount, Fnac/Darty ou Boulanger, on peut trouver des références pour la plupart des catégories de produits HIGH-TECH. Des marketplaces spécialisées comme Grosbill, Top Achat, Materiel.net ou LDLC sont aussi des points de comparaison fiables. Attention toutefois aux offres marketplace qui ne sont pas vendues directement par le site mais par des partenaires.
Être vigilant lors du paiement
Pour finaliser une commande, la saisie d’informations bancaires est critique. Il faut s’assurer que la page de paiement est sécurisée par un protocole de chiffrement des données. Deux signes attestent de ce niveau de protection et doivent absolument être vérifiés.
D’abord, l’URL de la page doit commencer par « https » (et non http), le « s » signifiant « secure ». Ce protocole SSL/TLS chiffre les données qui transitent entre l’ordinateur de l’internaute et les serveurs du site marchand. Ensuite, un symbole de cadenas apparaît dans la barre d’adresse ou en bas de page. Il atteste que la connexion est sûre. Enfin, au moment de payer, une authentification forte par SMS ou via l’application bancaire apporte une couche de sécurité supplémentaire.
Utiliser des solutions de paiement reconnues offrant des garanties
Pour limiter les risques de piratage de données bancaires, il est judicieux d’utiliser des moyens de paiement offrant des garanties complémentaires à celles de sa banque. Des solutions tierces reconnues comme PayPal, Masterpass ou Visa Checkout jouent un rôle d’intermédiaire et ne partagent pas les coordonnées de carte.
Le paiement peut aussi se faire directement depuis son application bancaire mobile sur les smartphones compatibles. C’est le système mis en place par Paylib en France. Il évite de saisir son numéro de carte sur un site. Enfin, des néobanques comme Max ou Revolut proposent des cartes virtuelles à usage unique, idéales pour des achats ponctuels sur des sites dont on n’est pas certain à 100%. Un code unique est généré pour un montant donné, et devient ensuite inutilisable.
Le protocole https est d’autant plus important sur les pages de paiement. Si le sigle https n’apparaît pas sur la page, quittez immédiatement sous peine de vous faire détrousser.